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The Batman, Matt Reeves (2022)

Photo du rédacteur: ValentinValentin


Après Tim Burton ou Christopher Nolan, le justicier le plus célèbre de l'univers de DC Comics signe son grand retour, porté par de nouveaux acteurs et une nouvelle ambiance sinistre, jamais vue auparavant. Vaut-il le coup d'œil ?


Synopsis


Gotham City. Cela fait 2 ans que Batman aka Bruce Wayne, le milliardaire le plus influent de la ville, lutte sans relâche contre le crime. Mais le constat est pourtant unanime. La criminalité n'a de cesse de s'accroître... et lorsqu'une série de meurtres débute par un individu se surnommant "le Riddler", c'est l'héritage même de Wayne qui se retrouve en jeu.


Mon avis

Moins fort physiquement que les précédents, le Batman de Reeves n'en est pas moins intelligent. Le justicier masqué endosse ici le rôle inédit de l'enquêteur auprès de la Police et plus particulièrement aux côtés de Gordon. Cet opus prend donc la forme d'une série d'enquêtes policières se succédant pour aboutir à la phase finale. Énigmes et messages codés se font une place dans cet univers plus poisseux que jamais, sombre et à la limite même de l'horreur par moments. Gotham est dévastée par le crime, la corruption et la Collyromanie sévissent parmi les plus jeunes. Reeves dépeint alors une société proche de celle du Joker (2019) où la totalité politique reste toujours aussi forte. Les thématiques abordées sont très sombres et font froid dans le dos. Le "Riddler" et son acteur contribuent fortement à renforcer l'aspect psychologique de ce film.


The Batman est un film impressionnant, total, puissant et méticuleux dans son ensemble. Un certain nombre de scènes sont particulièrement réussies, en particulier la scène d'ouverture mais aussi quelques autres moments appréciés des fans : révélation de la Batmobile, scènes avec le Pingouin... On se plaît à avancer dans les enquêtes, à décoder les énigmes au gré des évènements, et Batman troque les objets de la Batcave pour davantage de réflexion.

Si on peut apprécier le choix convaincant de Pattinson, ceux de Zoé Kravitz ou bien Jeffrey Wright en Gordon le sont tout aussi. La pellicule est obscure, à la limite des premiers films du genre (cf. Murnau, années 1920). Le spectateur ne voit que très rarement la lumière du jour, ou alors celle-ci est synthétique. Seul le crépuscule se dévoile, au détour d'un rapprochement entre Catwoman et Batman, en guise de symbole.

La photographie est absolument superbe et donne à voir des moments résolument soignés et dont la colorimétrie est poussée aux extrêmes. Les décors sont quant à eux riches, nombreux et tous très appliqués. L'univers DC est respecté et le scénario rappelle grandement les Comics.

Toutefois, ce pavé est considérablement long : près de 3h. Malgré toutes les louanges possibles sur la qualité, il faut avouer que le film souffre de quelques lenteurs et d'un faux rythme. Armez-vous de Pop-corn, le voyage est long et prenant !


Enfin et pour terminer sur une bonne note, je soulignerai la bande-son vraiment puissante. Elle développe un registre d'émotions très intéressant. La présence de Nirvana est très appréciable... Un clin d'oeil à la période où tout a commencé : Batman est sorti en 1989, Something in the way (Nirvana) en 1991, et Batman le défi en 1992.

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