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La mécanique de l'ombre, Thomas Kruithof (2016)

Photo du rédacteur: ValentinValentin

Dernière mise à jour : 28 févr. 2022


Réalisé en 2016, "La mécanique de l'ombre" est un thriller/film d'espionnage français avec François Cluzet en protagoniste principal. Nous retrouvons aussi dans la distribution plusieurs grandes gueules du cinéma actuel comme Simon Abkarian habitué des rôles sombres, et Denis Podalydès.


Synopsis


Employé modèle, acharné et consciencieux, Duval se retrouve au chômage après un burn-out. Deux ans plus tard, sans le sou, il est contacté par un homme d'affaires qu'il ne connaît pas. Celui-ci lui propose un emploi, retranscrire des écoutes téléphoniques. Seul dans un appartement vide, avec une machine à écrire et un magnétoscope, Duval fait son travail chaque jour durant, pour un salaire alléchant. Mais, il finit par comprendre que ce qu'il retranscrit va au-delà de la simple écoute. Emmêlé dans une affaire de complot politique, il se retrouve aux prises avec les services secrets. Le bout du tunnel paraît alors bien loin pour lui.


Mon avis


"La mécanique de l'ombre" est un bon film. Malgré une grande sobriété de scénario et

quelques raccourcis, il tient la route par la présence d'acteurs au jeu impeccable. Contextuellement, la réalisation de ce film tombe à pic dans une période pré élections présidentielles. La tension demeure assez forte grâce à un rythme plutôt soutenu et un film relativement court (1h30 à peine). On appréciera le fait d'être immergé dans les logiques des services de renseignement et l'existence de complots politiques dans les plus hautes sphères de l'état. L'ambiance est particulièrement sombre, grâce à la photographie tirant souvent sur les couleurs fades et noires. Les décors sont épurés à l'image de l'appartement où Duval exerce son travail. François Cluzet est irréprochable, tout comme Denis Podalydès qui crève l'écran. En somme, c'est un bon film à petit budget, dont la réalisation est soignée. le film fait écho à plusieurs affaires à fort retentissement, tel que celle impliquant Ziad Takkiedine qui, en 1992, fuyait en emportant avec lui son précieux carnet d'adresses. Aussi, l'ambiance et le rappel à d'anciennes méthodes d'écoute (magnétophone, machine à écrire), font presque penser à la Guerre froide et au travail mené par le KGB.


Une agréable confrontation entre Denis Podalydès et François Cluzet

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